Mais pourquoi diable aller si loin pour y pratiquer notre sport favori ? C’est la question que l’on me pose souvent. Je laisserai les réponses, parce qu’il n’y en a pas qu’une, aux participants, qu’ils aient 17 ou 77 ans. Du genre « J’ai fait plus d’heures en deux semaines qu’en un an dans mon club, ça n’a pas coûté beaucoup plus cher et c’étaient de vraies vacances. Je reviendrai le plus souvent possible », « J’ai plus appris en ce vol de 15 heures qu’en 15 ans », « A 70 ans, je n’avais jamais volé en onde je voulais savoir ce que c’est : contrat rempli et des vacances inoubliables ! », …. Bref, comme vous le voyez, il ne s’agit pas que de vol à voile, même si le « moteur » est effectivement l’activité vélivole. La réputation de la Cordillère des Andes pour le vol d’onde n’étant plus à faire, il me restait à résoudre une autre équation : pouvoir y revenir plus souvent sans dépenser une fortune, comme le font Steve Fossett ou d’autres retraités en or, ni faire du vol à voile purement commercial, que je laisse bien volontiers à Klaus, n’ayant pas sa « pêche » -et dix ans de plus- ni le courage d’abandonner mon entreprise d’ingénierie papetière qui m’a permis de voler pendant près de 50 ans pour mon seul plaisir et au plus haut niveau.