Soyons sérieux, il n’y a pas de concurrence, juste une émulation! Contrairement à nos collègues allemands de Chapelco, l’objectif principal de ces expéditions est maintenant de transférer nos connaissances au plus grand nombre, pilotes du monde entier, tout en se réservant une petite part de recherche et quand l’occasion se présente, c’est-à-dire la combinaison entre la fenêtre météorologique et la présence d’un pilote ou d’un passager pouvant supporter 16 heures de vol dans les conditions que l’on sait, alors la tentative de record est la cerise sur le gâteau.

Pour les raisons exposées ci-dessus au chapitre météorologie, il n’a été possible pour personne de tenter des records de distance ou de vitesse sur nos parcours classiques. Par contre les deux équipes ont fortement travaillé sur le grand triangle. Klaus Ohlmann a ouvert le bal le 8 décembre avec 1.600 km, nous avons relevé le défi le 25 décembre avec 1.650 km et il a repris le flambeau le 12 janvier avec 1.750 km. Voilà donc du pain sur la planche pour l’année prochaine !

Il n’est pas inintéressant d’observer les tracés de ces deux derniers vols. Notre vol est la trace rouge. La similitude est vraiment surprenante ! Les conditions météorologiques étaient trop différentes pour comparer les statistiques et la conduite du vol. Seul le résultat compte.