L’activité « planeur » a été statistiquement similaire à celle de l’an passé mais avec plus d’heures de vol, soit 30 jours de vol sur 60 disponibles et 200 heures contre 160 l’an passé, soit une moyenne de près de 7 heures par vol, le plus long étant de 12h40 le 7 janvier et d’ailleurs aussi le dernier vol et la plus grande distance (2.200 km).

Les 30 jours perdus l’étant exclusivement pour cause météorologique, soit pluie soit grand bleu sans vent, car la panne définitive du moteur est survenue le 8 janvier, par chance dernier jour de vent jusqu’à notre départ le 16 février. Sur ces 30 jours, 27 ont été des vols d’onde avec des vents variant de plein sud à NW pour des vitesses comprises entre 20 et 180 km/h; nous avons donc été servis du point de vue de la diversité et cette saison a été tout compte fait très intéressante. Et comme nous avions à disposition un Zodiac et tout l’équipement de pêche, les jours de lac miroir ont été un vrai plaisir. Quand on a vécu les tempêtes de vent, de froideur et de pluie des années précédentes, il est difficile d’imaginer le côté paradisiaque de ces lacs et volcans enneigés en plein été, comme par exemple le Tronador vu d’en bas le 6 février.

Alors que les Français célébraient le 11 novembre dans le recueillement et généralement sous la grisaille, Bariloche célébrait la fête de la Tradition et le retour du printemps, où les estancieros et autres gauchos de la région se réunissent dans leurs plus beaux costumes, le samedi étant dédié au défilé en ville et le dimanche consacré aux jeux hippiques et à l’incontournable « doma » sorte de rodéo où le jeu consiste à rester 14 secondes sur le dos d’un cheval non débourré et spécialement traité pour l’occasion. Ce jour là l’ambulance n’est intervenue qu’une seule fois.