Il nous faut maintenant construire une base de données des aérodromes, pistes crashables (il n’y a pas de champs vachables), volcans et autres sommets de référence. Les cartes aéronautiques ne sont pas disponibles facilement : il faut se rendre au siège de la DGAC à Santiago, payer, puis attendre plusieurs jours pour les recevoir par la poste, donc impossible pour nous. Pas de souci, nous avons une vieille carte Michelin achetée il y a longtemps à Paris, très utile pour identifier les villages. Pour la partie aéronautique, je prendrai une extension de mon abonnement pour le Chili chez Air Navigation ; le logiciel est très instable sur la tablette, pratiquement inutilisable, juste bon pour le smartphone. Je ne renouvellerai pas l’abonnement, dommage que SkyDemon ne soit pas configuré pour l’Amérique du Sud ! Voir carte ci-dessous ; noter le point triple [Puncto triplo], frontière Chili-Bolivie-Argentine, qui permet l’identification rapide sur n’importe quelle carte.

Le plus gros travail préparatoire sera réalisé par Pancho Corral, l’ex patron, fondateur d’Aerotec, senior PIC et instructeur du club d’Olmué, qui nous fournira les coordonnées et altitudes de 104 volcans et 32 terrains crashables (potreros) avec image de Google Earth, lesquels, ajoutés à ma base personnelle, a permis à Sergio Lizana de créer un fichier de 282 points et le charger dans le LX9000 du planeur. La fig. ci-dessous représente la carte de la zone des vols, à peu près la moitié de la totalité, réalisée avec un logiciel spécifique.

Il obtiendra en quelques jours de la DGAC la clairance au FL 240 sans condition particulière ; la carte aéronautique indique une altitude minimum de sécurité de 22.000 ft dans notre zone de vol, le FL195 n’est pas applicable.

Extrait de la carte préparée par Francisco « Pancho » Corral. Il est difficile de se perdre dans ce pays, entre les « salars », les « lagunas » et les volcans si caractéristiques.